"Le Tour de France ? Impossible de gagner sans dopage" - L.Armstrong
Des propos dignes d'un paresseux à la recherche de gloire facile. Nous ne pouvons critiquer, Monsieur, une compétition de haut niveau lorsque la vérité veut que nous ne fassions pas le poids face aux autres. Maintenant, il faut accepter l'exclusion et arrêter d'accuser les autres de sa propre incapacité.
Je concède toutefois à L.Armstrong que, face à des cyclistes dopés, la compétition est ruinée et que la victoire ira à celui qui aura le meilleur fournisseur. Dans ce cas, le sport (si on peut encore qualifier la chose ainsi) est sali mais, pour répondre à quelques cyclistes boostés, se doper ne rendra pas le sport meilleur. Sans compter que le dopage est un fuck expressif à l'égard des valeurs du sport. Le tout revient donc à mépriser le cyclisme.
Des individus se disant passionnés par leur discipline mais qui méprisent leur passion, joli paradoxe...
On dit toujours "ça n'arrive qu'aux autres" en pensant que cela ne nous arrivera jamais. Et ce n'est que lorsque cela nous arrive qu'on se rend compte que cela existe et que tout le monde peut être touché.
Finalement, quand tout le monde comprendra que ça n'arrive pas qu'aux autres, on ouvrira les yeux.
Extraordinaire ! J'ai toujours pensé que supprimer des services publics supprimait aussi des emplois et donc aggravait la situation économique d'un pays ! En voyant l'action du gouvernement grec à ce jour, il semblerait que je me trompais !
Certains disent : "les jeux vidéos abrutissent". Parallèlement, que dire de la télévision ? Que dire des télés-réalités ? Des reportages sur le mode de vie d'individus caricaturés ? Des "casteurs de con" ? Que dire des scenarii ? Bon, il n'est pas nécessaire de vous rappeler que tous ces programmes sont écrits par un scénariste et joués par des acteurs ; que la production manipule les pensées des téléspectateurs par l'ajout d'une voix off fréquemment subjective ; que tout est fait pour rire des propos des candidats grâce aux prises de vue, aux musiques... Et cetera.
Peu importe, la fin de La Belle et ses Princes 2, ce Jeudi 30 Mai, a entraîné de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et qui ont suscité mon admiration. A ceux qui crachent sur la Belle, Mesdames et Messieurs, voilà un conseil qui vous sera bien utile : si vous souhaitez à tout prix cracher sur quelqu'un, retournez-vous vers le scénariste !
De toutes les télés-réalités, et le peu que j'en ai vues, je n'ai jamais connu de scénario aussi bidon et aussi insensé que celui-ci... La présentation des séducteurs et des prétendants est franchement poussée à l'extrême et l'audience se prend des stéréotypes ridicules plein la figure et cela tout le long du programme.
Pour faire simple, on retrouve d'un côté des "beaux gosses" (et j'insiste sur les guillemets) hypocrites, prétentieux, malhonnêtes, très soucieux du physique et presque diabolisés par la production. A l'opposé, les "moches" (là encore, la présence des guillemets a toute son importance), romantiques, avec des principes, naïfs, un peu bête et souvent caricaturés. A noter que ce sont, là, les nombreux qualificatifs que l'émission veut faire naître chez son audience ! En bref, malgré ces différences qui donnent gagnant les séducteurs, un des prétendants sort du lot et gagne la place de grand favori. Le personnage banal semble parfait pour la Belle : sensible, sincère, solide, amoureux... Chose intéressante, le fond sonore est à son avantage : des musiques romantiques, voire pleines d'espoir, et très peu de mélodies enfantines susceptibles de le décrédibiliser à chacune de ses apparitions. En revanche, un climat assez froid et grave est associé aux répliques de son principal rival auxquelles on y ajoutera une pincée de propos machos et prétentieux. Et voilà comment obtenir des téléspectateurs manipulés et prêts à défendre jusqu'au bout une cause défendue par le scénariste ! Pourtant, la production désigne comme grand gagnant le "méchant" concurrent et fait rompre les deux jeunes nouveaux tourtereaux le lendemain... Le scénario est si peu logique qu'il semble refléter une expérience vécue. Et si absurde qu'un des candidats, lui-même, rit du programme que W9 a pondu :
Alors, nous voilà confrontés à deux hypothèses :
- Nous avons affaire à un scénariste victime d'une déception amoureuse qui a profondément marqué son enfance. Ainsi, il raconte son vécu par le biais d'un programme de la télévision française sans oublier d'y ajouter son point de vue au préalable. Le tout donnant une histoire sans queue ni tête et occupant la chaîne du groupe M6 une fois par semaine.
- Ou, La Belle et ses Princes 2 est né de la tête d'un individu lambda se qualifiant scénariste, embauché sans critère d'embauche, sans expérience dans la réalisation cinématographique ou dans tout autre domaine, sans notion de la logique et responsable du devenir d'acteurs. Autrement dit, une personne comme les autres, qui est tout sauf scénariste.
Ainsi, le service audiovisuel accueille un bon nombre d'incompétents en charge des programmes des chaînes de la télévision de la République française. Résultat : la télévision, qui représente une activité importante dans la vie de nombreux Français, regroupe de multiples programmes absurdes. Triste à dire quand on se sait républicain et donc imposé, notamment par ce qu'on appelle la redevance audiovisuelle. Bon zapping !