vendredi 13 décembre 2013

Plainte

Le rap, c'est pauvre. Au même titre que les cités qui l'écoutent. Elles qui ont, pour unique référence culturelle, quelque chose qui ne vaut rien. 

Les rappeurs veulent briller ; raviver de l'or avec de l’essuie-tout ; écrire des textes simplistes et superficiels ; composer avec une facilité et une paresse déconcertante - ah la technologie ! "Disons non au figuralisme, à la poésie moderne, au rap. Laissons la radio monopoliser la tendance."

On dénaturalise la musique. Le vocoder - quel fléau ! -  s'est immiscé dans la déclamation. La rime s'est appauvrie. Le rap français a chuté. Stigmatisons le récitatif par l'accoutumance de la haine dans les textes. Finançons la destruction du talent.

Gomez - ODEZENNE

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